mardi 11 mai 2010

Fin du semestre

Et oui, pour nous c'est l'heure du départ. Les cours sont finis depuis le 28 avril, et le projet est supposé être fini depuis cette date aussi (on reviendra la dessus dans un autre message).

Notre dernier (et seul) examen est prévu demain après-midi, donc révisions intenses ces derniers jours, même si ça risque d'être dur de faire un bonne performance. Heureusement, nous avons bien réussi les tests au cours du semestre, donc nous ne devrions pas avoir trop de problèmes pour valider nos crédits.

Nous avons prévu de partir après-demain pour profiter de nos derniers jours en Inde. Nous avons dressé un itinéraire quasi-définitif (beaucoup de choses ne sont que quasi-définitives ici). Au menu : Jodhpur, Bikaner, Shimla et Haridwar. Nous sommes également invités à un mariage à Delhi par une fille qui travaillait pour notre professeur d'ADC (Advanced Digital Communication, pour ceux qui auraient oublié). Elle nous a offert de très jolies invitations personalisées ainsi qu'une boîte de gateaux indiens.

Nous rentrons en France le 22 mai pour retourner à Brest le 23 : nous devons passer nos examens du semestre dernier que nous n'avons pas pu passer puisque nous étions déja en Inde.

Agra - Red Fort

Bon, Jérémie devait écrire cet article, mais il a un peu manqué de temps ce week-end (et les jours d'avant... hum)

Après avoir visité le Taj Mahal, nous avons été visiter le Red Fort de Agra. Comme il faisait trèèès chaud, nous ne nous sommes pas vraiment attardés, mais nous en avons quand même profité.

N'ayant pas de guide, c'était un peu dur de s'imaginer à quoi pouvait servir ou ressembler les différentes parties du fort. De tous les forts que nous avon visité, aucun n'aide vraiment à la visualisation : à l'intérieur c'est vide, et il n'y a que très peu de panneaux explicatifs. Dommage !

Comme au Taj Mahal, il y avait énormément de monde, mais un peu plus de touristes étrangers. Tout le Fort n'est pas visitable, puisque certaines parties sont encore occupées par l'armée.



L'entrée du fort n'est pas très accueillante : des ordures en décomposition baignent dans l'eau nauséabonde des "douves". Avec une température de 40° à l'ombre, je vous laisse imaginer l'odeur...

















lundi 3 mai 2010

Agra - Taj Mahal

Enfin ! Après avoir repoussé de nombreuses fois ce week-end, nous sommes partis samedi après-midi pour Agra. Pour éviter de perdre trop de temps, et pour le confort (les bus indiens par cette chaleur, c'est vraiment difficile) nous avons pris un taxi.

Nous sommes arrivés en fin d'après-midi à Jaipur où nous avons passé la nuit. A notre grande surprise, l'hotel était très agréable, et bien décoré. Nous en avons profité pour aller manger au restaurant italien que nous avions testé lors de notre dernière venue. Et c'est toujours aussi bon !

Dimanche matin : départ à 5h du matin. D'après le chauffeur, le trajet ne devrait nous prendre que 3 heures. Seul problème : en plein milieur de "l'autoroute", il y a un barrage de fortune, et impossible de passer. Nous sommes obligés de prendre la voie des écoliers, et non seulement ça secoue, mais en plus c'est un détour interminable ! Nous arrivons finalement à Agra vers 11h, ce qui n'était pas vraiment au programme.

Mais ce n'est pas grave ! Nous partons malgré la chaleur à l'assaut du Taj Mahal, noir de monde. Il n'y a pas beaucoup de touristes étrangers : la foule est majoritairement constituée d'indiens.

Avant d'accéder au site, fouille obligatoire. Puis nous découvrons enfin le Taj Mahal. Magnifique, mais il fait chauuud !

Avec nos tickets internationaux, nous avons le droit à une petite bouteille d'eau et une paire de chaussons de protection. Cela nous permet de garder nos chaussures pour aller visiter le Taj Mahal. En haut, présence de quelques militaires armés, dont le rôle principak semble être d'empêcher les indiens de doubler dans la file d'attente interminable qui s'étire tout autour du Taj Mahal. Et bien sûr, c'est en plein soleil. Heureusement, la file avance vite, et nous pouvons enfin pénétrer à l'intérieur... Et c'est un peu décevant, et surtout l'atmosphère n'est pas vraiment respectée. Les indiens se pressent les uns contre les autres pour appercevoir les tombeaux, et on perd un peu l'essence du lieu. Pas de photos par contre, elles sont interdites à l'intérieur.











SPICMACAY

Il y a deux semaines nous avons assisté à un concert donné par la Society for Promotion of Indian Classical Music and Culture Amongst Youth. Nous étions arrivés très en avances d'après les standards bitsiens (c'est-à-dire avec seulemenent 15 minutes de retard). Nous avons donc eu la chance de rencontrer les artistes avant le concert.

C'était une soirée très intéressante, mais il n'y avait pas énormément de monde. Il faut croire que les jeunes ne sont pas très portés sur la musique classique de leur pays ! En ce qui me concerne, j'ai beaucoup aimé, même si j'ai eu un peu de mal à apprécier au début, c'est venu doucement.
Jérémie s'est beaucoup plus cassé les pieds (il faut quand même souligner que le premier morceau à duré 45 minutes !).

Lors de cette soiré, nous avons fait la connaissance des deux derniers français qui vivent à Pilani : Julien et Claire.

Quelques photos :



samedi 10 avril 2010

Le renard du désert

Après avoir visité Jaisalmer, nous avons donc effectué notre fameux "Camel Trip" dans le désert du Thar, l'un des plus grands désert au monde puisqu'il est classé septième en superficie. Il se situe dans l'état du Rajasthan, à l'ouest plus précisemment, et en partie au Pakistan. Ce n'est pas un désert comme on a l'habitude de voir dans les reportages sur le Sahara. Même si le nombre de dunes de sable reste limité, il n'est pas rare d'en croiser au détour d'une plaine aride et complètement plate de 500 à 600 m de long. En effet, le désert du Thar se caractérise par une végétation clairsemée où la vie existe ( On a vu des Gazelles et un Renard).

Mais revenons à nos moutons (cacededi pour Damien)!

Le matin du premier jour, réveil à 6h45 pour partir à 7h30 en direction du désert. Nous avons pris une jeep pour sortir de la ville et se diriger vers notre rendez-vous.
Mais tout d'abord, nous avons visité les cénotaphes de Jaisalmer qui sont des tombes élevées à la mémoire d'une personne ou d'un groupe.



Après cela, nous sommes remontés dans la jeep pour enfin atteindre notre lieu de rendez-vous environ une demi-heure plus tard à côté d'un petit village.
Sur place attendaient nos deux guides Cheema et Flafla (pour les besoins du blog, on ne se rappelle plus de son prénom).
Après une petite présentation avec nos deux chameaux, oh pardon dromadaires, on nous a invité à monter dessus pour commencer notre périple.
Premièrement, un chameau c'est grand :

et ça a cette tête là :

En bref, on ne peut pas leur en vouloir avec une tête comme ça, ils sont géniaux.
Par contre quand ils se redressent, on monte sur eux quand ils sont à genoux, il vaut mieux s'accrocher.
Et c'est comme ça qu'on est parti avec Cheema et Flafla dans le désert du Tahr. Les photos parleront d'elles mêmes.



Enfin une photo de Lucie avec son aimable autorisation :








Avant de continuer, racontons un peu ce qui s'est passé durant ce camel trip. Lors de la première demi journée, nous avons voyagé durant environ 1 h 30 jusqu'à atteindre notre aire de repos. Là les guides nous ont fait à manger, nous avons discuté avec eux, et nous avons appris qu'un de nos deux guides était un champion de Polo. Vous savez ce sport qui se joue à cheval ......ben lui il le fait en dromadaire et il faut dire ce qu'y est, ça a la classe. Ensuite nous avons fait la sieste jusqu'à 15-16 h tellement il faisait chaud. Et évidemment les dromadaires avaient disparu dans la nature, donc les guides sont partis à leurs recherches. Au bout d'une demi-heure, ils sont revenus et nous avons pu continuer notre périple.
La fatigue commençait à se sentir et surtout des courbatures commençaient à apparaitre au bout de deux heures. Vers 19h nous arrivames à notre destination où nous primes notre diner à la belle étoile avec une bière à la main sans rigoler. Un genre de trafiquant d'alcool nous attendait sur place, les guides le connaissaient bien, on a donc acheté une bière pour se relaxer. L'alcool est normalement interdit au Rajasthan mais on dirait que les Indiens ne sont pas si sobre que nous le pensions au début.
Et c'est là que la nuit arriva avec les désagréments......





En effet, nous avons dormi à la belle étoile avec pour chacun deux couvertures très grandes, une pour nous protéger du sable à mettre sur le sol et une autre pour nous protéger du froid. Ce que nous n'avions pas prévu, c'est que le vent se léverait sitôt le soleil couché et qu'on allait être litéralement assaili par les grains de sable et complétement recouvert. Nous avons du nous cacher sous les couvertures où on a crevé de chaud alors qu'au dehors il faisait bon. On a pas pu sortir la tête avant minuit tellement le vent nous empéchait de dormir. Et par un de ces fameux miracle dont seule la nature connait le secret, à minuit le vent s'arrêta net et nous avons pu profiter d'une nuit calme comme on en a jamais eu. Nous n'entendions strictement rien à des lieux à la ronde (si ce n'est ce con de dromadaire qui n'a pas arreté de ruminer son herbe pendant toute la nuit). Bref un vrai bonheur. C'était évidemment sans compter la faune du désert (le fameux renard du désert, non non on n'est pas en pleine seconde guerre mondiale). Je rigole car ce n'est même pas ce renard qui nous a pourri la nuit (en fait surtout celle de Lucie), ce sont des scarrabés et des genres de petites bêtes noires qui te rentrent dans les habits même en ayant une couverture, mis tes chaussettes sur ton pantalon, rentré ta chemise dans ce dernier ainsi que ton pull, que tu as mis ta capuche ainsi qu'une écharpe, et qui te piquent ou te mordent.
Je crois que Lucie n'a pas fermé l'oeil de la nuit, elle s'est fait piquer deux bonnes fois et le lendemain soir elle avait encore mal : c'est pour montrer la puissance des bestioles. C'est vrai que ce n'est pas très rassurant quand tu es dans le noir, de voir une petite bestiole de 8 à 9 cm de long se rapprocher tranquillement de toi comme si de rien n'était. Bref, la nuit a été magique, et le lendemain après avoir pris notre petit déjeuner nous repartimes pour notre dernière demi-journée de camel trip.



Après la ballade, nous avons pris une photo avec nos guides. La veille, nous avons fait la connaissance d'autres camel safari avec deux françaises, quatre chinoises de HongKong et une polonaise avec qui nous avons sympathisé.
Nous sommes rentrés à l'hôtel et après un bon repas et une bonne douche, il était l'heure de quitter Jaisalmer avec notre bus pour notre retour à Pilani. Le voyage a été aussi mouvementé : je suis tombé malade, nous avons visité l'hôpital de Jaipur, j'ai vécu le pire voyage en bus de ma vie entre Jaipur et Pilani à avoir envie de vomir pendant 6h avec une température de 40° dehors et un bus sans amortisseur et des routes pourries. Mais finalement nous sommes arrivés à Pilani en un seul morceau. Nous nous sommes échangés nos envies de vomir avec Lucie puisqu'elle est tombée malade le lendemain, tandis que moi tout allait pour le mieux.
Mais maintenant tout est bien rentré dans l'ordre : je crois que ce voyage à Jaisalmer va rester dans les mémoires.



Jaisalmer

La semaine dernière nous sommes partis à Jaisalmer, ville d'environ 60 000 habitants qui se situe à une centaine de kilomètre de la frontière du Pakistan.
Nous sommes donc partis mercredi midi direction la station de bus pour un premier trajet Pilani - Jaipur d'environ 6 heures. Toujours dans le même bus sans amortisseur, mais avec une petite amélioration quand même puisqu'il y avait des "vrais" sièges (enfin, selon les standards indiens) et non une simple banquette. Nous sommes arrivés à Jaipur en fin d'après midi, fatigués, énervés et surtout trempés. Malgré les fenêtres ouvertes, on sentait quand même bien les 40°.

Heureusement, notre deuxième bus ne partait que quelques heures plus tard, et nous en avons profité pour faire une halte à Mc Donald (climatisé, le must !). Une fois rassasiés, nous voila prets à embarquer pour notre dernière étape : Jaipur - Jaisalmer, soit 12 heures de bus. L'avantage est que nous avions réservé des places pour un bus de nuit avec des couchettes, ce qui a rendu le voyage beaucoup moins long ! Au dessus des places normales se trouvent de petites alcolves qui se ferment grâce à des rideaux. Même si ce n'est pas facile de dormir entre les chocs et les bruits des klaxons, l'avantage est que nous avions beaucoup plus de place que si nous étions assis, et nous avons quand même réussi à nous reposer un petit peu.

Arrivée le lendemain matin à 10h, fatigués mais contents ! Après un repos bien mérité jusqu'en début d'après midi, nous sommes partis à la découverte de la ville et de sa forteresse.























Une mention spéciale pour les publicités locales :